I. Introduction

Depuis la nuit des temps, l’être humain perçoit une connexion profonde entre ses émotions et son ventre. Des expressions populaires telles que « avoir la boule au ventre » ou « digérer un événement difficile » l’illustrent parfaitement. Aujourd’hui, la science révèle petit à petit les liens complexes et fascinants qui existent entre le monde émotionnel et le système nerveux entérique.

Ce mémoire s’inscrit dans une dynamique de recherche, avec pour objectif d’explorer la relation entre les troubles du ventre et la dimension émotionnelle. À travers une approche mêlant théorie et pratique, il s’agira de comprendre comment le corps peut traduire des tensions émotionnelles en maux intestinaux et de quelle manière la kinésiologie peut intervenir.

Ce travail est illustré par des cas pratiques, issus de mes séances en cabinet. Afin de respecter le secret professionnel et de préserver la vie privée des personnes qui m’ont accordé leur confiance, tous les prénoms ont été modifiés. La frontière entre les sphères gastro-intestinale et gynécologique étant souvent ténue, la délimitation du sujet s’est révélée complexe. J’ai dû faire des choix pour ne retenir que les éléments les plus pertinents, ce qui m’a amené à lâcher prise, à synthétiser et à simplifier mes observations.

Mon expérience personnelle sert ici de fil conducteur. En effet, mon corps a toujours fini par parler à ma place. La somatisation, ce langage silencieux du corps, s’est manifestée très tôt chez moi par des douleurs de ventre, qui m’ont conduite jusqu’à l’hospitalisation. Bien plus tard, la kinésiologie est entrée dans ma vie, me révélant petit à petit un chemin de compréhensions et de libérations. Les séances m’ont permis d’apprendre à écouter mon corps, d’accepter mes émotions et de me libérer des attentes extérieures. Aujourd’hui, en tant que future kinésiologue certifiée, j’accompagne à mon tour des personnes dans leur transformation personnelle.

Ce mémoire se propose donc de répondre à la question suivante : S’il existe un lien entre les maux de ventre et les émotions, quel rôle la kinésiologie peut-elle jouer ?

À travers l’analyse de mon parcours et des pratiques en cabinet, j’espère contribuer à une meilleure compréhension de la santé intestinale dans sa dimension émotionnelle. Mon cheminement est aussi un message d’espoir pour ceux qui souffrent en silence, prouvant qu’il est possible de se libérer des blocages émotionnels et de retrouver un équilibre intérieur pour vivre en accord avec soi-même.

II. Partie 1 : Vers une compréhension des liens entre stress, émotions et bien-être intestinal

A. Approche générale de la kinésiologie et des mécanismes du stress

1. Principes fondamentaux de la kinésiologie

La kinésiologie, une approche holistique du bien-être, considère le corps, l’esprit et l’énergie comme interconnectés. Elle propose une alternative non conventionnelle, dépourvue d’effets iatrogènes.

Cette pratique professionnelle offre aux consultants de prendre conscience de leurs potentiels et de devenir responsables de leur vie et de leurs choix.

En tant que méthode heuristique, la kinésiologie engage les personnes dans la découverte de leurs blessures, malaises, attitudes et conditionnements, tout en mettant en lumière leurs ressources et leurs solutions personnelles. L’objectif du kinésiologue est d’aider chaque individu à accéder à ses capacités optimales et à cheminer vers son bien-être maximal.

Issue de la kinésiologie appliquée du Dr Goodheart, la kinésiologie naît dans les années 60. Au cœur de cette approche, se trouve le test musculaire de précision, qui détecte les déséquilibres énergétiques du corps. En dialoguant avec ce dernier, le kinésiologue propose des équilibrations adaptées et personnalisées pour soulager les déséquilibres physiques, émotionnels et énergétiques.

Ainsi, la kinésiologie contribue à soulager le stress, améliore la performance physique, soulage les blocages émotionnels et optimise la santé globale. En considérant l’individu dans son entièreté, elle propose une approche systémique et travaille sur les stress qui découlent d’une problématique abordée par le consultant.

2. Qu’est-ce que le stress ?

Qui n’a jamais ressenti ce déséquilibre intérieur, cette sensation d’être dépassé ? Notre corps, pourtant si bien réglé, peut parfois perdre son équilibre (homéostasie).

En 1936, le médecin hongrois Hans Selye décrit la réaction de stress comme étant l’ensemble des réponses de l’organisme face à une stimulation environnementale, qu’il appelle le « syndrome général d’adaptation [1]».

Ainsi, face à une contrainte extérieure ou interne à notre organisme, notre corps engendre une réaction physiologique normale pour s’adapter ou combattre.

Cependant, si le « danger » persiste ou dépasse nos capacités d’adaptation, le corps s’épuise. Le cortex préfrontal n’est plus en mesure de réguler continuellement l’activité de l’amygdale et la réaction de stress peut entraîner des répercussions bien plus graves et en particulier sur nos intestins[2].

[1] Cours Infor’Ted « Savoir-Être et Savoir-Faire » – Géraldine Ostermann

[2] Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – Le ventre, miroir de nos angoisses

Représentation des effets du stress sur le corps

Figure issue du site web : https://medecine-integree.com/le-stress/

 

C’est ainsi que je rencontre Alain. Il consulte pour un stress diffus et des douleurs de ventre chroniques. Anissa, quant à elle, souffre de troubles du transit alternant constipation et diarrhée. Elle aborde même la couleur de ses excréments.

texte signaux du corps

En effet, comme le souligne Giulia Enders[3], chaque détail, de la couleur de nos selles à la fréquence de nos allers-retours aux toilettes, est un indicateur précieux de notre état de santé.

[3] Le charme discret de l’intestin – Giulia Enders (2014)

3. Le stress, un perturbateur du système digestif

Le stress, un facteur de risque bien connu pour de nombreuses maladies, ne se limite pas à des troubles psychologiques. Il peut également avoir des répercussions sur notre santé physique, notamment au niveau de notre système digestif.

Comment est-ce que cela fonctionne concrètement dans notre corps ? Comment le cerveau, siège de nos émotions, parvient-il à influencer le fonctionnement de nos intestins ?

La réponse réside dans un système complexe de régulation, où les hormones du stress jouent un rôle central.

L’article ci-dessous[4], nous explique tout d’un point de vue biologique :

En situation de stress, l’organisme active trois grands systèmes liant le cerveau aux intestins, ce qui va aboutir à leur inflammation. L’activité de l’amygdale stimule le système nerveux sympathique, qui provoque une activation du système immunitaire (en jaune) : des molécules inflammatoires, comme les cytokines, sont libérées par différents tissus comme les ganglions lymphatiques. Cette inflammation engendre des douleurs intestinales. À l’inverse, le système parasympathique (en premier lieu, le nerf vague) est inhibé, ce qui amplifie l’inflammation et modifie le fonctionnement des intestins (en violet) : apparaissent alors diarrhée, ballonnements, crampes intestinales…
En outre, une molécule nommée crf[5], libérée notamment par l’hypothalamus, active l’hypophyse qui sécrète à son tour l’acth[6].
Cette hormone passe dans la circulation sanguine (en vert) et provoque la libération, par les glandes surrénales, de cortisol et d’adrénaline. Ces molécules du « stress » ont des effets anti-inflammatoires. Si l’on parvient à surmonter le stress, leur action contribue à rétablir l’équilibre entre le cortex préfrontal et l’amygdale, ainsi que celui de la balance sympathovagale : le crf n’est plus sécrété, les douleurs et troubles intestinaux disparaissent. Mais si l’angoisse perdure, les déséquilibres de ces trois systèmes se prolongent et l’organisme s’épuise… Le crf, continuellement présent dans notre corps, agirait alors sur ses récepteurs crf1 dans le cerveau, où il pourrait provoquer des troubles mentaux comme l’anxiété, ainsi que sur ses récepteurs crf2 dans le tube digestif (en rouge), où il amplifierait les troubles intestinaux.

 

Comment le stress enflamme nos intestins

[4] Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – Le ventre, miroir de nos angoisses

[5] La CRF (Corticotropin-Releasing Factor) est une hormone produite par l’hypothalamus qui stimule la sécrétion d’ACTH par l’hypophyse.

[6] L’ACTH (Adrenocorticotropic Hormone) est une hormone produite par l’hypophyse qui stimule la production de cortisol par les glandes surrénales.

B. Le système nerveux humain et son interaction avec le corps

1. Systèmes nerveux central et périphérique : une coordination essentielle
Systèmes nerveux central et périphérique

Afin de mieux comprendre notre fonctionnement, revenons sur un peu de théorie.

Le système nerveux humain est un réseau fascinant de milliards de cellules nerveuses, ou neurones, qui permet à notre corps de fonctionner de manière harmonieuse.

a) Le Système Nerveux Central & Périphérique

Il se divise en deux parties principales :

  • Système nerveux central (SNC) : Il est composé du cerveau et de la moelle épinière et assure le contrôle de toutes nos fonctions cognitives. La mémoire, l’apprentissage, la concentration… toutes ces capacités sont liées au bon fonctionnement de notre SNC.

→ La Brain Gym [7]propose d’ailleurs des exercices spécifiques, pour stimuler ce

système et optimiser nos performances.

  • Système nerveux périphérique (SNP) : Il s’agit du vaste réseau de nerfs qui relie le SNC à toutes les parties du corps.

Il est composé de deux sous-systèmes importants :

  • Système nerveux somatique (volontaire) : Il contrôle les mouvements volontaires, comme la marche ou la saisie d’objets.→ En kinésiologie, nous pouvons faire un parallèle avec le test de la démarche (gaits). Le protocole de la saisie est étudié en Core Kinésiologie[8], mais est aussi abordé différemment en Éducation Kinesthésique, dans le cadre de l’Organisation Cérébrale Optimale[9]. Cela nous permet ici, de localiser les fonctions langagières et non-langagières, en vérifiant la tenue du stylo pour l’écriture. Enfin, les Réflexes Archaïques, notamment ceux de Robinson et parfois de Moro, sont à explorés.
  • Système nerveux autonome ou neurovégétatif : Il gère les fonctions automatiques du corps, comme la digestion, la respiration et la fréquence cardiaque. Il maintient aussi les conditions constantes dans le milieu intérieur. On parle d’homéostasie.→ Ce système est lui-même divisé en trois branches :
    • Le système sympathique (lutte-fuite),
    • Le système parasympathique (repos)
    • Et le système nerveux entérique.

Ces nerfs périphériques, dont certains sont regroupés en plexus (réseaux nerveux complexes), transportent des informations sensorielles du corps vers le SNC et des signaux moteurs du SNC vers les muscles et les glandes. Ils permettent ainsi la communication constante entre le cerveau et le reste du corps, assurant le bon fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.

b) Le Système Nerveux Entérique
C'est quoi le systeme nerveux entérique?

Concentrons-nous sur le système qui nous intéresse ici particulièrement : le système nerveux entérique (SNE)[10].

Notre système digestif fonctionne de manière autonome grâce à un vaste réseau de neurones, environ 100 millions, répartis dans la paroi du tube digestif. Il contrôle des fonctions vitales telles que la motilité intestinale, la sécrétion d’enzymes digestives et intervient dans l’absorption des nutriments. C’est pourquoi on l’appelle souvent « deuxième cerveau ».

Le SNE communique en permanence avec le système nerveux central via le nerf vague et entretient des relations étroites avec le système immunitaire et le microbiote qui peuple notre système digestif[11].

Dans l’ensemble, leurs échanges sont positifs et participent au fonctionnement harmonieux de notre organisme. Mais parfois, suite à une émotion forte telle que le stress, des maux de ventre, voire des diarrhées peuvent surgir[12].

Enfin, parmi les structures nerveuses impliquées dans la régulation du système digestif, le plexus cœliaque se distingue. Situé au niveau de l’abdomen, ce réseau nerveux majeur, souvent surnommé le « plexus solaire », joue un rôle clé dans la gestion des organes digestifs et peut être à l’origine de certaines douleurs abdominales.

[7] Brain Gym le mouvement clé de l’apprentissage (2ème édition) – Paul Dennison (2010)

[8] Cours Infor’Ted – CX4

[9] Manuel de cours – Organisation Cérébrale Optimale – Paul et Gail Dennison – Traduit et adapté de l’américain par Paul Landon

[10] https://www.inserm.fr/c-est-quoi/une-info-a-digerer-cest-quoi-le-systeme-nerveux-enterique/

[11] Le Charme discret de l’intestin – Giulia Enders (2014)

[12] Cerveau & Psycho – N°153, avril 2023- Pourquoi l’angoisse nous tord l’estomac

2. Le plexus solaire : un carrefour entre émotions et digestion

Comme mentionné plus haut, les nerfs périphériques peuvent se regrouper en un réseau de nerfs appelé un plexus.  Il existe plusieurs plexus importants dans le corps humain, chacun innervant une région spécifique du corps.

Celui que nous allons aborder est appelé plexus solaire. Situé entre la pointe du sternum et le nombril, c’est l’un des plus grands et des plus importants réseaux nerveux du corps humain[13]. Dans cette région se trouvent notamment les points d’alarme du Cœur (14VC), de l’Estomac (12VC) et les neuro-lymphatiques de l’Intestin Grêle, de la Vessie et du Rein[14].

Schema et localisation du plexus solaire

Également connu sous le nom de plexus cœliaque (du grec « koiliakos », signifiant « abdominal »), ce centre nerveux innerve de nombreux organes vitaux de l’abdomen. Il joue un rôle central dans la régulation du système digestif.

Dans certaines traditions, il est appelé Manipûra, ce qui signifie « la cité des Joyaux »[15] et est associé à l’élément feu et à la couleur jaune.

chakra jaune plexus solaire

Ce chakra joue un rôle fondamental dans la qualité de nos interactions sociales, influençant nos préférences, nos aversions, ainsi que notre aptitude à établir des relations émotionnelles stables et durables. Notre bien-être émotionnel est étroitement lié à la quantité de lumière que ce chakra permet d’absorber. Lorsque Manipûra est en harmonie, nous ressentons une ouverture, une clarté d’esprit et de la joie.

Son influence ne se limite donc pas à un fonctionnement physique. Il a également un impact majeur sur notre équilibre psychique.

Que se passe-t-il alors, en cas de dysfonctionnement ?

Lorsque cet équilibre est rompu, des répercussions se manifestent à plusieurs niveaux.

  • Digestifs : Douleurs abdominales, ballonnements, constipation ou diarrhée.
  • Émotionnels : Apathie (Poumon et Rate/Pancréas), stress, anxiété (Foie), difficulté à gérer ses émotions (Maître Cœur), manque de confiance en soi (Poumon), en la vie (Rate/Pancréas), peur de l’abandon et du rejet (Cœur et Poumon), dépression (Foie).
  • Physiques : Maux digestifs, dysfonctionnements hépatiques, troubles nerveux, difficulté respiratoire, troubles cardiaques dus à l’anxiété.

Un blocage du plexus solaire se traduit souvent par une sensation de nœud au niveau du diaphragme[16] (Poumon). Muscle principal de la respiration, il est particulièrement sensible aux émotions et au stress. C’est d’ailleurs dans cette région, que se concentrent fréquemment les symptômes d’anxiété et de peur, bloquant ainsi la respiration et amplifiant les émotions négatives.

Lors de notre premier cours de Core Kinésiologie (CX), nous abordons le fait que « s’il y a une émotion présente dans le système, elle s’exprime souvent lorsque l’on travaille le diaphragme». Cela appuie d’autant l’importance du diaphragme (Poumon) comme point de connexion entre les tensions physiques et émotionnelles.

Et dans la structure ? Quelles sont les répercussions potentielles ?

De manière plus indirecte, un déséquilibre du plexus solaire peut également influencer d’autres groupes musculaires, notamment les abdominaux transverses, les obliques, et le grand droit, qui sont tous liés au méridien de l’Intestin Grêle. De plus, le psoas et le muscle iliaque, qui relèvent du méridien du Rein, peuvent également être affectés.

Voici un aperçu de ces connexions :

  • Le diaphragme : Ce muscle respiratoire principal se situe au-dessus du plexus cœliaque. Bien que l’innervation principale du diaphragme provienne du nerf phrénique, la proximité avec le plexus cœliaque peut expliquer pourquoi des tensions dans cette région affectent la respiration.
  • Les muscles abdominaux (comme le transverse, les obliques et le grand droit de l’abdomen) : Bien qu’ils ne soient pas directement reliés au plexus cœliaque, leur contraction influence la pression intra-abdominale, ce qui peut affecter les organes innervés par le plexus cœliaque. Des tensions dans ces muscles peuvent également avoir des répercussions sur les sensations dans la région du plexus.
  • Le muscle ilio-psoas : Ce muscle fléchisseur de la hanche, situé dans la cavité abdominale, est en proximité avec le plexus cœliaque et peut être affecté par des troubles viscéraux ou des tensions abdominales.

[13]  https://www.osteopathes.paris/osteopathe-a-paris-specialiste/douleurs-au-ventre/plexus-solaire/

[14] Observations personnelles

[15] Cours Infor’Ted – Chakras

[16]  https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2745595-plexus-solaire-anatomie-definition-schema/

3. Les fonctions principales du système digestif

Mais au juste, à quoi sert notre système digestif ?

Véritable usine de transformation, son rôle principal est de nous fournir l’énergie nécessaire à toutes nos activités.

Pour ce faire, il accomplit trois missions essentielles[17] :

  • La digestion : C’est la première étape. Les aliments, une fois ingérés, mâchés puis avalés, sont décomposés en éléments plus simples. La mastication, les contractions de l’estomac, mais aussi les enzymes produites par le pancréas et le foie (dont la bile, produite par ce dernier est stockée dans la vésicule biliaire) transforment les aliments en nutriments assimilables.
  • L’absorption : Une fois digérés, les nutriments précieux passent la porte du Pylore et sont absorbés par l’intestin grêle. Grâce à sa paroi tapissée de villosités, ils sont récupérés pour être distribuer dans tout l’organisme.
  • L’excrétion : Enfin, ce qui n’a pas été utilisé est éliminé. Le gros intestin se charge récupérer l’eau et d’évacuer les déchets sous forme de selles.

Chacun de ces organes jouent un rôle majeur et s’inscrit dans le concept chinois de la Loi des Cinq Éléments. Dans le cycle nourricier, appelé cycle Sheng, la Terre nourrit le Métal, qui nourrit à son tour l’Eau, etc… Le cycle Kô, quant à lui représente le cycle de contrôle. Ici, le Bois contrôle la Terre, qui contrôle l’Eau et ainsi de suite.

 

Cycle sheng

 

Si jamais un dysfonctionnement survient, cela perturbe tout le système.

  • Par exemple, si l’intestin grêle ne remplit pas correctement ses fonctions de tri et d’absorption, il affecte et surcharge le gros intestin (cycle Kô).
  • Si les aliments ne sont pas correctement digérés dans l’estomac, ils peuvent se retrouver dans le gros intestin sous forme de particules non digérées.
    Cela entraîne une fermentation accrue par les bactéries intestinales, produisant des gaz et causant des ballonnements, des douleurs abdominales et des changements dans le transit intestinal (cycle Sheng).

Chaque élément se compose lui-même d’un ou de deux couples de méridiens, en lien avec des muscles, des couleurs et des émotions.

[17] Cours Infor’Ted – Anatomie & Physiologie – Les viscères

C. Le pouvoir des émotions

1. Qu’est-ce qu’une émotion ?

Cette question, aussi simple qu’elle puisse paraître, a suscité de nombreuses interrogations et théories au fil des siècles. Les psychologues et les philosophes ont cherché à définir, classer et comprendre ces expériences intenses qui colorent notre vie quotidienne. Si les émotions semblent universelles, leur nature et leur origine font l’objet de débats passionnés.

Mais une chose est certaine, les émotions s’expriment souvent de manière soudaine et involontaire. Elles reflètent une fonction biologique satisfaite ou non, en traduisant au niveau conscient ce que nous vivons intérieurement.

Comme le souligne Christian Flèche[18] :

L’émotion surgit dans un instant d’inconscience, de divorce d’avec soi, à notre insu en un éclair. En effet, nous ne mettons pas un an à tomber malade (…) ou encore à tomber enceinte ! Cela prend une fraction de seconde (…) L’émotion apparait toujours en un instant, de façon involontaire, incontrôlée et adaptée à une situation extérieure ».

Paul Ekman, un psychologue américain, a identifié six émotions de base. Elles sont considérées comme universelles, car elles sont reconnues à travers diverses cultures et se manifestent par des expressions faciales similaires.

Ces émotions sont la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise et le dégoût.

Visages emotions

 

Gilles Gandy, quant à lui, propose une vision différente. Dans son livre, il défend l’idée que la culpabilité serait la première émotion ressentie[19].

Selon son interprétation du texte de la Genèse, « l’homme et la femme n’ont rien connu d’autre auparavant (ni peur, ni colère, ni joie ; tout cela ne viendra qu’ensuite) ». Il met également en évidence que la racine coup de « coupable » ressemble à celle du mot « couper ». En effet, elle vient du latin colpus qui veut dire « taloche, coup de poing » et désigne un choc qui divise, qui sépare.

Les opinions peuvent donc diverger, mais une chose fait consensus : les émotions, quelles qu’elles soient, nous aident à exprimer nos besoins, à communiquer avec les autres et à nous adapter à notre environnement.

[18] Décodage biologique des problèmes digestifs, 2011, p.15

[19] La culpabilité, l’émotion qui tue !, Gilles Gandy (2013)

2. Du besoin à l’émotion : Un cheminement intérieur

Nous avons vu que les émotions sont des outils indispensables pour interagir avec le monde qui nous entoure.

  • Ce sont des signaux que notre corps envoie pour nous indiquer que nos besoins sont satisfaits ou, au contraire, qu’ils sont frustrés.

La pyramide de Maslow nous aide à comprendre comment ces besoins sont hiérarchisés et comment ils peuvent générer des tensions émotionnelles : frustration, souffrance, anxiété, repli sur soi, pouvant se traduire en maladie somatique ou psychique.

La pyramide proposée ci-dessous[20], regroupe les cinq besoins fondamentaux par élément, ce qui nous permet une analyse à travers le regard de la kinésiologie.

  • Besoins Physiologiques = élément TERRE
  • Besoins de Sécurité = élément MÉTAL
  • Besoins d’Appartenance sociale et d’Amour = élément FEU
  • Besoins d’Estime = élément BOIS
  • Besoins d’Épanouissement = élément EAU

Un besoin non satisfait peut engendrer des émotions négatives, tandis qu’un événement positif ou la satisfaction d’un désir peut susciter de la joie ou de la gratitude.

En outre, ce processus reste subjectif.

  • Il est modelé par notre histoire personnelle, nos valeurs et notre environnement[21].

Il dépend ainsi de notre perception personnelle qui s’appuie sur nos 5 sens : Visuel – Auditif – Kinesthésique – Olfactif et Gustatif (VAKOG) et s’inscrit dans le cycle de Papez[22], qui joue un rôle fondamental dans le traitement des émotions et la mémoire émotionnelle.

schema cycle de papez

Schéma issu du cours de Thierry Waymel

 

 

[20] Cours Auranesis, Lecture Emotionnelle du Corps LEC 1

[21] La kinésiologie, une approche systémique – Tome 02 – Elodie Cabrera et Thierry Waymel (2024)

[22] Vidéo explicative du cycle de Papez : https ://www.youtube.com/watch ?v=c3WEyBosPjY

3. Introduction à la Triade de la Santé

En kinésiologie, nous avons conscience que tout est lié. Nous parlons de santé systémique.

Pour représenter cela, nous utilisons l’image d’un triangle équilatéral que l’on nomme triade de la santé[23].

L’état de santé d’un individu dépend de l’équilibre de ses trois côtés qui sont interdépendants. Si un côté est désorganisé, un stress apparaît et une maladie peut à terme se déclencher, dans le but de retrouver ce qu’on appelle l’homéostasie.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »[24].

Elle ne se limite donc pas à un niveau organique, mais représente bien un équilibre entre 3 facteurs :

  • La structure (squelette, muscles, tendons, peau, ligaments, posture…)
  • La biochimie (environnement, génétique, respiration, digestion…)
  • Les émotions (sentiments, humeurs, pensées et réactions liées…)

Ainsi, si la structure est touchée, la biochimie et l’état émotionnel de la personne l’est également[25].

En effet, il n’est pas rare de recevoir en cabinet des personnes avec des douleurs musculaires ou une posture contrariée, qui, lorsqu’elles extériorisent une émotion se sentent soulagées dans le corps.

C’est ainsi que Julia s’est présentée au cabinet un matin avec une douleur lancinante à l’épaule gauche. Au cours de notre séance, elle a mentionné un conflit récent avec un collègue qui l’avait profondément affectée. Au fur et à mesure qu’elle extériorisait sa frustration et sa colère, sa douleur à l’épaule s’atténuait. Avant de partir, Julia a remarqué un soulagement considérable, tant sur le plan émotionnel que physique.

[23] Cours Infor’Ted TFH1

[24] https://www.who.int/fr/about/governance/constitution

[25] La kinésiologie, une approche systémique – Tome 02 – Elodie Cabrera et Thierry Waymel (2024)

III. Partie 2 : L’empreinte émotionnelle : dévoiler les liens entre émotions et santé intestinale

A. Lorsque nos émotions sont retenues

1. Principe de somatisation

Toutes nos pensées conscientisées ou nos croyances qui ne le sont pas, sont accompagnées d’une émotion qui véhicule l’énergie destinée à mettre le corps en action.

Émotion vient du latin emovere qui signifie mettre en mouvement.

Le mouvement étant la vie, que se passe-t-il si nous le bloquons ?

Résister ou laisser passer l'émotion

En kinésiologie, nous croyons que « Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime »[26]. Tout ce que nous taisons, se cristallise et le refoulement émotionnel peut avoir de lourdes conséquences.

Souvent utilisé comme stratégie inconsciente pour éviter la douleur ou l’inconfort, cela finit toujours par affecter la santé physique et mentale.

Dans les années 1930, le psychiatre Wilhelm Reich, suivi par ses élèves Alexander Lowen et John Pierrakos, a montré comment la vie psychique vécue dans le corps à travers les émotions, engendre des contractions musculo-tendineuses destinées à réduire les sensations associées aux frustrations, aux peurs et au stress.[27]

Le corps cherche ainsi à mettre en lumière que quelque-chose ne va pas. Il somatise.

La somatisation est la conversion d’une détresse émotionnelle en symptômes physiques sans cause médicale identifiable. Cela signifie que le corps ressent des douleurs ou d’autres problèmes physiques en raison de stress émotionnel non résolu.

Parmi les symptômes les plus courants ceux qui nous intéressent aujourd’hui, sont en lien avec les maux de ventre et les troubles digestifs.

Cette difficulté à exprimer ses émotions est connue sous le nom d’alexithymie.

Les personnes alexithymiques ont tendance à garder leurs émotions à distance. Cela les expose à divers troubles psychosomatiques. De études ont démontré un lien étroit entre cette incapacité à identifier et/ou à verbaliser les émotions et l’apparition de symptômes somatiques de gravité variable, comme des douleurs chroniques et des troubles digestifs.

Mais sommes-nous tous égaux face à la gestion et à l’expression de nos émotions ?

En Santé par le Toucher, la communication est reliée à l’élément METAL. En sachant cela, quel lien pouvons-nous faire ?

[26] Jacques Salomé

[27] Concept également repris par Thierry Janssen dans son ouvrage La posture juste (2020)

2. Les racines des blocages émotionnels

Les racines de nombreux troubles somatiques, notamment intestinaux, pourraient se trouver dans nos premières expériences relationnelles et notamment dans nos premiers liens d’enfance.

Cela est notamment mis en avant dans cet article [28] :

Le psychiatre anglais John Bowlby a identifié dès les années 1970 deux principaux styles d’atta­chement de l’enfant à ses parents, et les a appelés attachements sécure et insécure. Dans une rela­tion sécure, l’enfant exprime ses besoins et ses parents y répondent de façon fiable : ils sont là pour lui, ce qui lui permet d’établir un sentiment de confiance. Dans la relation insécure, l’enfant est dissuadé d’exprimer certaines émotions et son besoin d’attachement. Il ne se sent pas écouté, entendu, compris et soutenu. Il développe alors une méfiance envers autrui, associée à un manque de confiance en lui-même, qu’il peut compenser par une assurance de façade.

Les sujets insécures sont, inévitablement, plus vulnérables au stress que les sécures. Chaque jour, les contrariétés, soucis financiers, conflits humains ou sentimentaux, sont une source de stress physio­logique qui peut devenir chronique. Là où une per­sonne ayant bénéficié d’un attachement sécure saura exprimer cette tension ou cette frustration, en prendre conscience et trouver des solutions notamment dans un lien de confiance avec les autres, le sujet insécure enfouira ses émotions, cherchera à se débrouiller par lui-même ou se retrouvera au contraire débordé, impuissant à gérer tout cela.

Nour, intolérante au gluten et souffrant de troubles intestinaux, m’annonce d’emblée qu’elle n’a pas été désirée. Charles évoque une relation conflictuelle de longue date avec ses parents et souffre de diarrhées récurrentes. Quant à Estelle, ballotée de droite à gauche et sans foyer stable dans son enfance, elle se plaint constamment d’un ventre gonflé.

Les liens entre troubles intestinaux et qualité de l’attachement sont de plus en plus reconnus.

Des études montrent qu’un attachement insécure dans l’enfance peut entraîner des mécanismes émotionnels moins adaptés[29]. Cela se traduit parfois par des symptômes somatiques, notamment digestifs. Les troubles intestinaux peuvent alors devenir une façon d’exprimer un mal-être émotionnel profond. Le concept d’intestins comme « deuxième cerveau » appuie cette idée. L’axe intestin-cerveau, étudié dans la littérature scientifique, met en lumière les connexions étroites entre ces organes et leur influence réciproque sur nos émotions et notre santé physique.

Nous pourrions aussi explorer les pistes du transgénérationnel, de l’épigénétique, de la synergologie[30], de la périnatalité et de l’alimentation.

Bien que pertinentes, elles ne seront pas développées dans ce mémoire. Elles pourront toutefois faire l’objet d’un approfondissement ultérieur.

[28] Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – L’enfance de la somatisation

[29] Le cercle psy – N°21, juin/juillet/août 2016 – L’attachement en question

[30] Le grand livre de la synergologie, Philippe Turchet (2021)

B. Les manifestations de la somatisation viscérale

1. Les organes nous parlent à travers leurs dysfonctionnements

À celui qui tend l’oreille, le corps, la vie, l’univers tout entier parle.

L’alchimie du monde se murmure parfois dans le langage des oiseaux ou à travers des signaux subtils que nos organes entretiennent avec nous.

Les dysfonctionnements viscéraux ne sont alors pas de simples pannes, mais des messages codés, des tentatives de notre corps pour nous signaler un déséquilibre, une émotion refoulée, ou une inadéquation entre notre mode de vie et nos besoins profonds.

Ces organes souvent associés à nos émotions les plus profondes, se prêtent à une exploration symbolique riche en révélations.

L’anagramme, cet art de transformer les mots en révélant de nouvelles significations, nous invite à décrypter les liens insoupçonnés entre notre corps et notre esprit.

Ainsi, « viscères » se métamorphose en « service », soulignant le rôle actif de nos organes internes dans le maintien de notre équilibre. De même, « tripes », synonyme de viscères, devient « esprit », révélant une intrication profonde entre notre digestion et notre état émotionnel.

Nos entrailles seraient-elles le réceptacle de nos émotions, les traces indélébiles de nos expériences ?

La « diarrhée », souvent associée à des troubles émotionnels, se transforme en « adhérer », suggérant une difficulté à accepter certaines situations. Inversement, la « constipation », signe d’une stagnation physique, devient « position », évoquant une posture figée face aux défis de la vie.

Ces jeux de « maux » dévoilent une dimension poétique de notre anatomie, illustrant comment nos « mots » physiques peuvent être le reflet de nos tourments intérieurs.

Les viscères, loin d’être de simples organes, apparaissent comme des messagers silencieux, témoignant de la complexité de notre être.

Les Viscères servent à la vie, ce sont nos tripes notre esprit.[31]

[31] Cours Infor’Ted – Anatomie & Physiologie – Les viscères

2. La symbolique des organes

En constatant tout cela, nous comprenons que la « mal-à-dit » reste parfois le seul moyen dont le corps dispose pour nous faire entendre ses maux.

Cette partie du mémoire est librement inspirée du cours sur les viscères, dispensé chez Infor’Ted.

Symbolique de l’Estomac :

  • Aérophagie, aérogastrie

Représente la difficulté à tout gérer, il ne fait plus la différence entre le solide et l’aérien.
Les inquiétudes matérielles prennent une telle place qu’elles contaminent le non matériel, c’est-à-dire les pensées ou sentiments et troublent ainsi le jugement.

Cette personne retient les problèmes qui gonflent l’estomac. Le phénomène prend de l’importance au sens propre comme au figuré. Ceci produit un malaise de trop plein. Et nous avons de la difficulté à faire le tri.

  • Acidité gastrique, aigreurs, brûlures, maux d’estomac

Il fonctionne comme une bétonnière, il malaxe, mélange et dissous grâce à l’acide chloridrique, les prépare à l’assimilation.

Cela nous parle lors de difficulté à gérer notre monde matériel, par les contrariétés financières, professionnelles, scolaires, judiciaires.

Les chocs de la vie ou les situations que nous ne digérons pas peuvent s’exprimer en aigreurs ou acidité.

  • Vomissement, rejet

C’est le seuil du refus complet, nous ne voulons pas garder ce qui ne nous convient pas.

  • Lien avec la kinésiologie : Tendance Hiatale
  • Equilibration du diaphragme thoracique

Symbolique de l’intestin grêle

  • Diarrhée, dysenterie[32]

Situation inverse de la constipation, les choses ne sont pas retenues, bien au contraire elles sont rejetées.

Les rejets ne sont plus denses mais au contraire liquides, acides, brûlants. Ce caractère liquide et fuyant signe le fait que la personne n’assimile pas.

Les aliments se retrouvent renvoyés directement vers le colon au point que celui-ci est parfois enflammé (entérocolite, infection intestinale).

Entérite et entérocolite signifie la présence de confusion en faits et réalité qui crée un état irritable de colères rentrées et du fait de l’état infectieux, d’une responsabilité extérieure.

Ce peut être lié à une peur viscérale qui vient de l’extérieur que nous ne connaissons peut-être pas et que nous ne voulons pas qu’elle pénètre en nous.

L’évolution peut se caractérisé par la maladie de Crohn

Cette inflammation située à la fin de l’intestin grêle, juste avant le gros intestin peut avoir une évolution importante douloureuse et infectieuse.

Elle est toujours le fait que la personne est stressée et en attitude de fuite de protection par rapport au monde extérieur.

D’ailleurs intéressant de constater qu’en permettant à ces personnes de se détendre et de se calmer les symptômes se calment.

  • Occlusion, Ulcère

Nous sommes ici en présence de personnes qui ruminent sans doute trop. Ce ressassage excessif produit de l’acidité en elles. (Colères, rancœurs, regrets, émotions négatives). Mais contrairement à l’ulcération gastrique, ce n’est pas l’estomac qui est touché mais l’intestin grêle, c’est-à-dire ou les nutriments peuvent pénétrer en nous.

Ces douleurs sont plus violentes et peuvent spammer l’intestin grêle, l’obligeant à évacuer plus vite ou au contraire empêcher le transit.

L’empêchement à vivre ou à profiter des vécus est donc clair.

Sans doute l’individu concerné a tendance à ne voir, ne retenir ou ne comprendre que des situations en général matérielles ou professionnelles qui ne vont pas, ou ne lui conviennent pas.

Symbolique du côlon

  • Aérocolie, ballonnements, colique, colite, constipation, flatulence, gaz

Le gros intestin joue le rôle de l’éboueur, il transport et élimine les déchets non assimilés.

Il évite à l’organisme de s’intoxiquer, de s’engorger, de s’étouffer.

Il permet au corps de mieux respirer, d’où poumon et gros intestin dans le même élément.

Les souffrances du Gros Intestin montrent que nous retenons les choses, que nous les empêchons de partir. Peur de manquer, de se tromper, retenues excessives, ou refus d’abandonner, de lâcher.

Les maux du Gros Intestin nous parle aussi sur la difficulté à cicatriser, à oublier les mauvaises expériences, et l’acidité venant souligner une colère rentrée et gardée.

Le Gros Intestin sert aussi à évacuer les expériences que nous avons vécues et que nous n’avons pas acceptées.

La constipation signifie que la personne retient, ne lâche pas par peur ou refus.

  • Hémorroïde

C’est une dilatation des veines, qui est dû à un excès de constipation donc de retenu.

Lorsque ces contractions ou pressions durent dans le temps, elles génèrent petit à petit des difficultés de circulation des énergies.

Au niveau des tissus cela produit des stagnations circulatoires sanguines ou lymphatiques.

Dans le cas d’hémorroïdes la contraction réflexe excessive de la zone anale produit le phénomène de varice.

  • Lien avec la kinésiologie : Valvule Iléo-Caecale, Valvule de Houston

Symbolique du foie

Globalement cela représente aussi : la foi

  • Hépatite, Insuffisance hépatique, cirrhose

Nous avons compris que le foie à un rôle très important dans la digestion par la sécrétion de la bile mais aussi il assure la filtration du sang par sa participation à la composition de ce sang et à sa qualité.

Il donne donc la texture du sang, sa composition et son niveau vibratoire, sa coloration.

L’émotion principale du foie est la colère. Si notre mode habituel de réactions face aux événements est l’utilisation de la colère, des hurlements, le foie sera privé de son énergie étant canalisée ailleurs.

Au contraire, trop de colère rentrée ou retournée contre soi-même va sur énergétiser le foie et risquer de se traduire par des pathologies plus importantes.

(Hépatites, insuffisance hépatique) ou des compensations de type alcoolique.

Les maux du foie peuvent aussi nous parler sur l’image que les autres nous renvoie, la perception de celle-ci participe à notre joie de vivre, ce que nous retrouvons dans le rôle de filtration du foie.

Notre image est remise en cause, et la joie de vie a laissé place à l’aigreur.

Symbolique de la vésicule biliaire

  • Calculs biliaires, cholécystite, inflammation

Elle travaille en direct avec le foie, concentre la bile et redistribue celle-ci dans l’intestin grêle, juste à la sortie de l’estomac.

C’est la bile qui permet le processus de digestion, notamment des aliments gras.

Elle joue aussi un rôle dans la digestion psychologique des événements. Comme l’exprime le langage commun : on se fait de la bile face à quelque-chose ou quelqu’un.

Les maux de la vésicule nous parlent sur notre difficulté à gérer nos sentiments et à les clarifier. Nous sommes ici sur le rapport Yang dans le sens d’être reconnu par les autres.

M’aime-t-on pour ce que je fais ou représente ?

La justification des actes et aussi présente, d’autant qu’ils ne sont pas toujours marqués de sincérité et de vérité.

Les insuffisances biliaires peuvent signifier que notre sens du vrai et du juste n’est pas clair ou excessif et que nous avons tendance à contraindre ou manipuler les autres (toujours en donnant de bonnes raisons bien sûr).

Il est donc aussi nécessaire de comprendre le sentiment d’injustice qui peut accompagner cet état.

Symbolique de la Rate / Pancréas

  • Diabète, hyperglycémie

Le pancréas est la glande qui gère par l’insuline qu’il fabrique le taux de sucre que nous avons dans le sang, il participe activement à la digestion préparée par l’estomac.

Nous sommes dans le principe de la terre avec des organes besogneux et travailleurs, sérieux et raisonnables.

Les dysfonctionnements énergétiques de la rate et du pancréas indiquent que nous n’utilisons pas suffisamment le plaisir ou la joie. Le devoir devient important, le professionnel et le matériel étant les choses essentielles et dominantes.

Les peurs de manquer ou de ne pas avoir sont les signes exprimés par la rate et le pancréas. La tendance à vivre aussi dans le passé et ne pas exprimer la joie dans le présent peut aussi fatiguer l’énergie de la rate.

L’énergie de la rate et du pancréas ont aussi en charge le cycle menstruel appelé aussi couramment les « règles ».

Elle se retrouve aussi dans le diabète dans la mesure ou les personnes concernées par ce déséquilibre doivent remettre des règles quotidiennes dans leurs habitudes.

Les insuffisances pancréatiques peuvent prendre deux formes :

  • L’hypoglycémie, manque de sucre
  • L’hyper glycémie excès de sucre

Le sucre représente la douceur de vie et par extension devient la preuve d’amour et de reconnaissance. Il est dans toutes les cultures le cadeau lorsque l’on a respecté les règles. Ce cadeau est souvent maternel.

Le diabète et hyperglycémie exprime le fait d’avoir du mal à vivre, ou à gérer, ou à obtenir de la douceur dans notre vie. Le diabète est souvent significatif d’un père injustement autoritaire (excès de règles et de normes dans la dureté donc absence de douceur). La nourriture (mère) devient donc un palliatif, un exutoire important et le diabète devient la conclusion logique d’une prise de poids progressive mais certaine. Le diabète peut aussi être la conséquence d’un choc psychologique forts au cours duquel l’individu est confronté à la destruction brutale de sécurités et ou de croyances affectives.

Hypoglycémie à l’inverse, nous parle d’une souffrance liée à l’incapacité ou à la difficulté à recevoir, accepter, penser à avoir le droit à la douceur. Cas que l’on retrouve souvent quand l’enfant pas désiré ou avec un père trop souvent absent.

La nourriture étant maternelle, l’absence de refuge maternel produit un amalgame négatif avec la nourriture que l’on n’aime pas, voire que l’on n’accepte pas (anorexie) ou que l’on assimile uniquement dans la mesure des nécessités.

  • Pancréatite

Inflammation du pancréas, produite par une obturation des canaux excréteurs par des calculs souvent associés à des problèmes hépatiques ou vésiculaires.

Sa forme aigue se traduit par une autodigestion du pancréas par ses propres enzymes.

Son rôle dans la digestion dérape et ne reconnait plus ses propres cellules.

Cela signifie la présence d’une colère ou des colères ou des émotions négatives rentrées.

Cette inflammation perturbe la capacité du pancréas à gérer le sucre en vous donc la douceur et sa transformation.

Rôle d’acceptation de la douceur dans sa vie !

[32] Dysenterie : infection intestinale causant des diarrhées sévères, souvent accompagnées de sang et de mucus

C. Notre système digestif d’un point de vue systémique

1. Analogie avec la kinésiologie

Thierry Waymel et Élodie Cabrera, appuient le fait que la kinésiologie, en considérant l’individu dans sa globalité et notamment à travers le prisme de la Triade de la Santé, permet de comprendre ses motivations profondes (émotions), ses ressentis, ainsi que son projet de vie (structure)[33].

De cette manière, l’intestin, en plus de sa fonction digestive, jouerait un rôle dans la gestion des émotions. Les auteurs parlent de « psycho-péristaltisme » pour décrire cette capacité du corps à « digérer » les émotions. Un stress intense ou prolongé peut perturber cette régulation, entraînant des tensions abdominales perçues comme des douleurs ou de l’inconfort.

L’idée selon laquelle les émotions influeraient sur notre système digestif n’est pas nouvelle.
L’une des premières études scientifiques sur le sujet est l’œuvre du médecin militaire américain William Beaumont. Le 6 juin 1822, il est appelé sur les lieux d’un grave accident : Alexis Saint-Martin, un jeune trappeur, a reçu un coup de fusil qui a provoqué une perforation de la taille d’une main dans son flanc. Le médecin parvient à sauver le jeune homme de 18 ans, mais ce dernier conserve une « fistule », sorte de tuyau connectant l’orifice de la blessure à l’estomac, lequel est ainsi accessible de l’extérieur.
William Beaumont voit là l’occasion d’en apprendre davantage sur la digestion… Il prend le jeune homme à son service et, au cours des années suivantes, réalise sur lui de nombreuses expériences, parfois assez douloureuses. Par la fistule, il introduit par exemple dans son estomac des morceaux de viande attachés à un fil, qu’il retire après un certain temps pour examiner leur état. Au cours de ses expériences, il remarque que l’état mental du patient a une influence sur sa production de sucs digestifs : « La peur et la colère contrôlent leur sécrétion », écrit-il.[34]

En kinésiologie, nous savons que chaque méridien est soit en lien avec l’organe éponyme, soit avec son régulateur, mais également qu’il est associé à des muscles et à des émotions.

  • Ces émotions sont proposées, dans ce qui se nomme la roue des émotions.

C’est ainsi que l’estomac, par exemple, reflète l’état de centrage d’une personne. Il peut indiquer si elle est dans un état de contentement ou si elle éprouve des difficultés à « digérer » une situation, au sens émotionnel. Le foie, quant à lui, nous informe sur l’état de transformation de l’individu. Il révèle s’il aborde les choses avec clarté ou s’il est submergé par la colère, ce qui peut entraver sa capacité à prendre ses responsabilités et à avancer sereinement.

Roue des émotions

[33] La kinésiologie : une approche systémique – Tome 02 – Elodie Cabrera & Thierry Waymel, 2024, p.18

[34] Extrait de l’édition N°153, avril 2023 – Cerveau & Psycho, p.52

2. Impact spécifique de chaque émotion sur la santé intestinale

C’est donc un fait, un besoin crée une émotion.

Notre système nerveux entérique étant étroitement lié à notre système nerveux central via un axe bidirectionnel, quel en est l’impact dans notre ventre ?

Prenons par exemple la colère ; lorsque nous sommes verts de rage, notre corps réagit de manière immédiate. Cette émotion intense peut entraîner une production accrue d’acide gastrique, laissant souvent des brûlures d’estomac ou même des ulcères.

Il n’est pas rare de se retrouver avec un estomac dans les chaussettes après une dispute ou une mauvaise nouvelle, signalant ainsi une tension qui perturbe notre système digestif.

Et, si l’on retourne cette colère contre nous-même, nous pouvons développer une hernie hiatale. Cette réaction a été abordée par le Dr George Goodheart de façon kinésiologique pour la première fois en 1968.

  • La tristesse et l’anxiété peuvent ralentir le transit intestinal.

Quand on se sent abattu, il arrive que notre appétit s’effondre, nous laissant parfois avec une sensation de vide ou de lourdeur dans le ventre.

Ces émotions négatives peuvent même provoquer des troubles tels que la constipation, ajoutant à notre malaise général est nous mener à la mélancolie (constriction des os du crânes = mélancolique dans la séparation).

  • Si la peur s’invite, par exemple lors d’une situation stressante, notre corps active la réponse de combat ou fuite. Cela peut entraîner des crampes abdominales ou des diarrhées.

Nous avons tous déjà vécu ce moment où l’on ressent un nœud dans le ventre avant un événement stressant ! La peur de perdre s’immisce-t-elle alors à la place de l’assurance. ??

  • Et que dire du dégoût ? Ce sentiment peut provoquer des nausées instantanées, modifiant nos comportements alimentaires et nous poussant à éviter certains aliments, souvent sans même en avoir conscience.

La surprise, quant à elle, peut avoir des effets variés sur notre digestion.

Une surprise positive peut provoquer un rush d’adrénaline qui, bien qu’il soit généralement bénéfique, peut également troubler notre estomac, laissant parfois un sentiment d’inconfort.

En revanche, une surprise négative peut induire une réaction similaire à celle de la peur, entraînant des spasmes intestinaux et une digestion perturbée.

  • À l’inverse, la joie a un rôle crucial dans notre bien-être intestinal. Quand nous éprouvons de la joie, par exemple en passant un bon moment avec des amis, notre corps libère de la sérotonine, souvent surnommée le « neurotransmetteur du bonheur ».

Cette libération favorise non seulement un sentiment de bien-être, mais améliore également notre motilité intestinale, rendant la digestion plus fluide. En ce sens, la joie peut être un véritable moteur pour notre santé digestive.

  • Enfin, la culpabilité peut avoir des effets dévastateurs. Lorsqu’on se sent coupable, cette émotion peut générer une tension chronique qui perturbe la motilité intestinale et déséquilibre notre système hormonal. Nous avons tous déjà ressenti cette gêne après avoir mangé quelque chose que nous pensions « interdit », nous laissant avec l’impression désagréable d’avoir un poids sur l’estomac.

Ainsi, il est clair que notre ventre est un véritable baromètre émotionnel.
Chaque émotion que nous ressentons trouve un écho dans nos intestins, révélant la façon dont nos pensées et sentiments influencent notre bien-être physique.

3. Les liens avec le baromètre du comportement

Ce que nous venons d’aborder, peut être mis en perspectives avec le baromètre du comportement.

  • Pour rappel, ce baromètre nous permet de comprendre et d’identifier les blocages émotionnels d’une personne face à une problématique, que ce soit dans le temps présent ou dans le temps passé.

> L’état émotionnel identifié nous dit ce qu’il faut arrêter d’être.
> L’état d’esprit désiré associé nous dit ce qu’il faut commencer.

Il représente ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. Il nous indique aussi d’où nous venons et où nous allons, en nous connectant avec les deux autres niveaux de conscience[35].

Grâce à mes différentes lectures et aux enseignements reçus,
j’ai synthétisé en un tableau (cf. ci dessous) plusieurs données.
Lorsque c’était réalisable, j’ai regroupé par colonne les méridiens, leurs muscles associés, les liens possibles avec le baromètre du comportement (état ressenti et état désiré) et les ambiances de certains protocoles.

Ainsi, par exemple, nous pouvons dire que les protocoles de la valvule Iléo-Caecale et de la valvule de Houston, sont reliés d’une part, au méridien Estomac, mais aussi aux muscles fléchisseurs et extenseurs du cou, ainsi qu’au deltoïde antérieur et qu’ils sont en lien avec « frustré dans l’HOSTILITÉ » et « séduisant dans l’ENTHOUSIASME »

Faire des liens et cibler le besoin

 

Tableau de synthese 1
Tableau de synthese 2
Tableau de synthese 3
Tableau de synthese 4
Tableau de synthese 5
Tableau de synthese 6
Tableau de synthese 7

 

Et sur le terrain ? Ça donne quoi ?

Lors d’une séance, je reçois Michelle. Elle est contrariée par des troubles intestinaux (SII[36]) et une intolérance au gluten.

Son objectif de séance est « j’accueille mes émotions avec bienveillance » (méridien Poumon).

Sa ressource, celle qui lui a manqué, est le besoin de sécurité (méridien Rate / Pancréas). Lors de la pratique, nous arrivons sur « non aimé / SÉPARATION » du baromètre. Je fais directement le lien avec l’IONISATION, qui est elle-même en lien avec le méridien Poumon.

Nous équilibrons avec ce protocole.

En ancrage, son corps l’oriente vers une activité jardinage (lien avec la Terre).

Ici, nous sommes en présence d’un cycle Sheng, où la Terre nourrit le Métal.

Tulipes

[35] Cours Infor’Ted – Les Lectures Barométriques – Extrait du module du Three In One Concept

[36] SII : Syndrôme de l’Intestin Irritable

IV. Partie 3 : La kinésiologie : un outil précieux pour « florir » ou « reflorir »

A. La kinésiologie : une aide précieuse pour accueillir ses émotions et s’en libérer

1. Illustrations

Je vous partage ici quelques récits, issus de mes séances en cabinet.

Tout jeune, Paul [37] fait face à la dépression de sa mère. Il doit alors gérer la maison et s’occuper de sa petite sœur. Pendant des années, il refuse de parler et réprime ses émotions. Son corps, à son tour, réagit : il développe une rectocolite hémorragique, qui rend son quotidien très difficile. Peu à peu, il s’isole, perdant confiance en lui.

Dans ce même registre de souffrances émotionnelles, je reçois Lola, une jeune femme pétillante mais tourmentée par des douleurs abdominales, la clouant souvent au lit. Issue d’une famille marquée par une mère dépressive et un père violent, Lola vient me voir pour apprendre à exprimer des émotions qu’elle a longtemps refoulées.

Terrifiée à l’idée de revivre une fausse couche, Inès, souffre de constipation chronique et bloque l’accueil de ses émotions.

De son côté, Françoise endure des ballonnements persistants depuis la mort de sa mère et refuse d’entamer son deuil.

Victime de maltraitance raciste en CE1, Antoine a refoulé cet épisode traumatique. À 30 ans, il développe une rectocolite hémorragique.

Laurine, quant à elle, souffre d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) et d’endométriose digestive. Incapable de lâcher prise, elle préfère s’oublier.


Maxime
ne sort plus de chez lui. Il présente tous les symptômes d’une rectocolite, sans cause médicale apparente. Il n’a toujours pas digéré la perte de son oncle.

Enfin, Maëlle, sujette à une constipation chronique et des douleurs intestinales récurrentes, consulte pour apprendre à « exprimer ses émotions en toute sécurité ».

Ces récits semblent mettre en valeur le fait que les émotions refoulées, tues, voire ignorées se manifestent d’une manière ou d’une autre. Ici, les maux de ventre priment.

[37] Les prénoms ont été modifiés dans un souci de confidentialité

2. Les différents outils d’équilibration à disposition

En kinésiologie, nous avons plusieurs outils et protocoles à disposition.

  • Les modes principaux pour les équilibrations sont :
  • Électrique,
  • Émotionnel,
  • Génétique-nutritionnel,
  • Structurel,
  • Réactif.
  • Chaque mode correspond à une ambiance énergétique – tableau ci-dessous [38].
Ambiance energetique des modes

* ACI = AIRE GNOSIQUE OU AIRE COMMUNE D’INTEGRATION = CIA
* APAC = L’AIRE DE LA PENSEE ASSOCIATIVE CONSCIENTE

Tableau issu du cours de Test Musculaire et Outil de Base TMOB, dispensé chez Auranesis

Tableau issu du cours de Test Musculaire et Outil de Base TMOB, dispensé chez Auranesis

 

L’ambiance des modes, nous donne une indication précieuse sur la situation de la personne en séance.

En effet, si je pars du principe que la personne qui reçoit une équilibration via le mode structurel est coupée d’elle-même ou qu’elle s’est coupée de l’extérieur, cela m’aide à comprendre qu’elle doit se reconnecter à quelqu’un, quelque-chose ou encore à une situation.

Lorsque je verbalise ce à quoi correspondent les ambiances énergétiques des modes, cela aide également le consultant à prendre conscience de ce qu’il se passe.

La verbalisation aide à prendre conscience

 

[38] Tableau issu du cours de Lecture Émotionnelle LEC 1, dispensé chez Auranesis

3. De la théorie à la pratique

Au cours de mes séances au cabinet, plusieurs récurrences ont émergé. En effet, les personnes semblaient manifester certains points communs.

  • L’objectif de séance (le besoin) :

Elles formulaient majoritairement un objectif lié à l’élément MÉTAL et/ou TERRE, correspondant aux deux premiers niveaux de la pyramide de Maslow. Ainsi, des besoins tels que retrouver confiance en soi – Poumon – ou en la vie – Rate/Pancréas –, lâcher prise – Gros Intestin –, accepter ce qui est – Poumon –, se libérer du passé – Gros Intestin –, ou encore digérer les choses – Estomac – étaient souvent exprimés.

  • La ressource (manquante) :

À partir du manque ressenti, des ressources issues des éléments FEU et TERRE se manifestaient fréquemment : « Je fais preuve de spontanéité » – Maître du Cœur ; « Je prends les choses avec légèreté » – Triple Réchauffeur ; « Je m’accepte telle que je suis » – Cœur ; « Je fais de mon mieux » – Rate/Pancréas.

Ce constat, souligne l’importance du cycle Kô où le FEU contrôle le MÉTAL & du cycle Sheng où le FEU nourrit la TERRE, qui à son tour nourrit le MÉTAL.

  • Le Baromètre du Comportement :

Les mots clés « SÉPARATION », « PEUR DE PERDRE » et « COLÈRE » étaient souvent amenés par le corps.

  • La répartition des équilibrations :
  • Mode structurel : 57%
  • Mode émotionnel : 30%
  • Mode génétique nutritionnel / écologie personnelle : 10%
  • Mode électrique : 3%

=> Au bout d’une trentaine de séances, voilà les outils et les protocoles utilisés majoritairement :

Tableau des outils et protocoles

 

B. Cas pratiques en cabinet qui font le lien entre émotions et ventre

1. La piste de la « coupure »

Comme mis en avant ultérieurement, au cours de mes séances, plus de la moitié des équilibrations effectuées, en lien avec les maux de ventre, se sont orientées vers le mode structurel.

Ce mode nous indique que le consultant a coupé la relation avec l’extérieur. Il se sent « séparé » des autres (extérieur), voire de lui-même (intérieur)

Se pourrait-il que nos maux de ventre, d’origine émotionnelle,

résident dans cette « coupure » ?

 

Regardons d’un peu plus près !

Selon l’analyse de nos séances en cabinet, les objectifs (besoins) exprimés sont en lien avec les 2 premiers besoins de la pyramide de Maslow :

  • Élément TERRE = besoins physiologiques
  • Élément MÉTAL = besoins de sécurité / protection.

→ Si la TERRE ne nourrit plus le MÉTAL, il y a une « coupure », une « séparation », une « privation » entre ces 2 éléments.

Le Baromètre du comportement, nous parle également de la piste de la SÉPARATION, qui s’oppose à l’UNITÉ.

Ces notions de coupure et de séparation sont caractéristiques de l’Élément MÉTAL, qui tranche et coupe.

Cet élément est représenté par le couple Poumon / Gros Intestin.

Que nous apprennent ces méridiens ?

2. Focus sur le couple Poumon / Gros Intestin [39]
  • Le méridien Poumon correspond à l’énergie Yin de l’élément Métal et atteint sa plénitude entre 3h et 5h du matin. Il symbolise la respiration, l’inspiration apportant l’air extérieur pour en extraire l’oxygène et alimenter nos cellules en énergie vitale. Ce méridien est lié à la vie, la naissance, le toucher, la respiration, la peau, le nez, et la communication.

Lorsque nous bloquons des aspects reliés au méridien Poumon, comme les échanges intérieur/extérieur, le rapport à soi et aux autres, la respiration ou la communication, cela peut se manifester par un sentiment d’étouffement, de restriction, ou de difficulté à occuper notre propre espace (aire). Respirons-nous pleinement ? Avons la sensation d’être coincé, voire d’étouffer ?

  • Le méridien Gros Intestin, lui, incarne l’énergie Yang de l’élément Métal et atteint sa plénitude entre 5h et 7h du matin. Il reflète notre capacité à interagir avec le monde extérieur, à établir des contacts tout en conservant notre propre équilibre et souveraineté. Pour être dans l’équanimité, c’est -à-dire égal à soi-même, nous devons être centré (cycle Sheng) et faire preuve de discernement (cycle Kô).

Anatomiquement, il est relié à l’intestin grêle (cycle Kô – Feu / Métal). Le côlon ascendant est associé aux relations avec les parents et figures d’autorité, le côlon transverse avec les conjoints et amis, et le côlon descendant avec les enfants et subalternes.

Le Gros Intestin, évacue ce qui est devenu inutile et toxique, comme la tristesse liée à une séparation, pour se concentrer sur ce que nous apprécions vraiment dans nos vies.

Il manifeste l’autonomie dans le choix (cycle Kô Gros Intestin / Vésicule Biliaire).

Il nous questionne sur la manière dont nous réagissons au monde qui nous entoure. Savons-nous faire face aux agressions extérieures ? Sommes-nous repliés sur nous-même (chaîne d’ouverture et de fermeture) ?

Le mouvement de repli sur soi, celui que l’on pourrait imager par un individu debout qui reçoit un coup de poing dans le ventre, nous interroge.

En prenant cette posture, la personne est-elle vraiment ouverte à la vie et à ces merveilles ?

D’un point de vue biomécanique, lorsqu’on fait un mouvement de repli, on engage :

  • Des muscles agonistes ou moteurs : grand droit de l’abdomen, les abdominaux transverses et obliques (Intestin Grêle),
  • Des muscles antagonistes ou freinateurs: iliaque et psoas (méridien Rein), sacro-spinaux (méridien Vessie), carré des lombes (Gros Intestin), grand dorsal (Rate / Pancréas)
  • Des muscles fixateurs: tenseur du fascia lata (Gros Intestin), moyen fessier et adducteurs (Maître Cœur). Ces muscles permettent la fixation du bassin. Le pyramidal (Maître Cœur), quant à lui, vérouille le sacrum et permet un mouvement de rétroversion. Enfin, le carré des lombes (Gros Intestin), joue en plus un rôle de fixateur de la verticalité, sur le plan transversal.

Ce qui est intéressant, c’est que l’on retrouve ici une majorité des muscles déjà évoqués lors d’un déséquilibre du plexus cœliaque ou plexus solaire.

  • Un déséquilibre de notre système digestif aurait donc des répercussions au niveau postural et émotionnel.

Le fait d’être « droit dans ses bottes », équanime, en accord avec ses valeurs ou dans sa propre verticalité aurait-elle un impact ?

[39] La symphonie des méridiens du corps – Dr Nadia Wolf (2020) & La Kinésiologie, une approche systémique Tome 01 – Thierry Waymel et Elodie Cabrera (2024)

3. De la séparation à la reconnexion

Dès notre plus jeune âge, nous avons appris, souvent sans en être conscients, à réprimer nos émotions, voire à ressentir un sentiment de culpabilité[40]. Cette suppression peut avoir des conséquences importantes, allant de l’inconfort relationnel à la souffrance psychologique, physique, voire pathologique, cf. Schéma ci-dessous [41].

Schéma chemin des émotions

Ce renoncement inconscient à l’expression émotionnelle s’est souvent imposé comme une condition nécessaire pour être accepté et intégré dans notre famille ou notre environnement social.

Il est donc essentiel que la personne testée se sente en sécurité et acceptée lorsqu’elle exprime ses émotions. Le rôle du kinésiologue est d’encourager et de valider cette expression, tant par la parole que par le langage non verbal.

Il est fréquent, face à des émotions trop intenses ou difficiles à gérer, de chercher à s’en couper. C’est un mécanisme de défense que notre cerveau met en place pour se protéger. Cependant, cette coupure n’est qu’apparente.

Même si nous essayons de repousser ou d’ignorer nos émotions, elles ne disparaissent pas pour autant. Les émotions, les sentiments, les ressentis produisent de l’énergie au sens biologique. De ce fait, elles finissent toujours par s’exprimer.

Si je fais le choix d’ignorer ce que ma tête me dit, il se peut que mon « deuxième cerveau » prenne le relais et qu’il parle à sa place. Très sensible au stress, il peut déclencher des maux d’estomac ou d’autres symptômes somatiques, qui peuvent apparaître lorsque les émotions sont refoulées.

Ce processus est inévitable, car l’énergie émotionnelle ne peut tout simplement pas être supprimée.

Et cela se révèle être une chance ! Notre corps nous montre, nous fait ressentir et vivre le fait que quelque-chose doit être entendu, exprimé, extériorisé.

Ainsi, la coupure avec nos émotions, bien que souvent inconsciente, nous affecte profondément, à la fois psychologiquement et physiquement. Cette séparation intérieure, qui se manifeste par le refoulement de nos ressentis, n’est jamais définitive. Le corps trouve toujours un moyen de nous rappeler ce qui doit être exprimé, transformant cette coupure en une opportunité de reconnexion à soi. En prenant conscience de cette énergie émotionnelle et de ses manifestations, nous pouvons amorcer un chemin de réconciliation avec nous-mêmes.

Parfois, cette reconnexion émotionnelle ne peut pas s’accomplir de manière isolée. La kinésiologie peut alors se révéler être un outil précieux. Elle peut se suffire à elle-même ou s’inscrire dans une dynamique plus large, celle de la santé intégrative. Une approche interdisciplinaire, où la collaboration entre différentes pratiques et savoirs se mélangent, peut s’avérer être essentielle pour accompagner au mieux ce processus.

[40] Cerveau & Psycho – N°109, avril 2019 – Votre enfance vous a-t-elle appris à culpabiliser

[41] Schéma issu du cours Auranesis TMOB – test musculaire et outils de base

C. Ouverture vers la santé intégrative ?

1. Importance de la collaboration interdisciplinaire

La collaboration interdisciplinaire est au cœur de la santé intégrative. En réunissant les compétences de différents professionnels (liste non-exhaustive), tels que kinésiologues, psychologues, nutritionnistes, homéopathes, ou encore ostéopathes, nous bénéficions d’une vision plus globale de la personne. Cette synergie permet d’apporter des réponses adaptées et personnalisées, en agissant à la fois sur les plans physique, émotionnel et énergétique.Chaque professionnel apporte son expertise spécifique, enrichissant ainsi la prise en charge et optimisant les résultats. La collaboration interdisciplinaire permet de combiner les atouts de différentes thérapies, en créant un véritable parcours de bien-être sur mesure.Les bienfaits d’une telle collaboration se révèlent être indéniables pour certaines personnes.

Emma pousse un jour la porte du cabinet. Victime du syndrôme de l’intestin irritable, intolérante au lactose, elle manifeste un trouble sévère de l’anxiété. Sa psychologue lui a donné mes coordonnées. Elle va bénéficier de trois séances de kinésiologie en alternance avec des consultations auprès de sa thérapeute. Nous travaillons ensemble sur des schémas répétitifs, sur l’expression d’émotions bloquées, puis finalement sur la peur de la séparation. La métamorphose de la consultante est spectaculaire.

Avril dernier, Romane vient me voir sur les recommandations de son ostéopathe. Elle enchaîne les blessures et a pris beaucoup de poids en peu de temps. Au fil des séances, nous mettons le doigts sur un traumatisme lié à une séparation douloureuse et violente. L’accompagnement qu’elle reçoit également d’une psychologue l’aide à surmonter cet épisode difficile.

La vie étant bien faite, elle met également à notre disposition tout un tas d’autres techniques et d’outils.

2. Autres techniques et outils
a) Thérapies corporelles

Les thérapies corporelles jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement vers la santé intégrative. Elles permettent d’agir directement sur le corps tout en influençant l’état émotionnel et psychologique. Parmi ces pratiques, on trouve des disciplines telles que le massage, l’aromathérapie [42],la réflexologie, l’acupuncture, le shiatsu, la chiropraxie et bien plus encore. Ces approches favorisent la détente musculaire, la circulation énergétique et aident à libérer des blocages émotionnels souvent ancrés dans le corps.Nous pouvons également mettre en place une routine quotidienne – liste non-exhaustive :

  • Les étirements[43] : Ils favorisent la souplesse et la mobilité des muscles et des articulations, aidant à soulager les tensions accumulées et à rééquilibrer le corps.
  • La respiration consciente : Technique simple mais puissante, la respiration permet de réguler le stress, d’améliorer l’oxygénation du corps, et de favoriser une détente profonde.
  • Le yoga / yoga du rire : Cette discipline combine des postures, des étirements, et des exercices de respiration pour améliorer la condition physique, réduire le stress, et renforcer l’équilibre mental.

Comme indiqué ci-dessous, notre respiration a un pouvoir immense :

« La respiration profonde pratiquée lors des séances de yoga stimulerait la circulation du liquide céphalorachidien (LCR) dans notre cerveau. Ce qui élimine les toxines de nos neurones. [44] »

« En mobilisant le diaphragme, la respiration profonde stimule le nerf vague qui le traverse et, de ce fait, entraîne une détente de tout le corps (…) Le nombre de pensées diminue, les émotions deviennent plus agréables, le mental s’apaise (…) À travers une série d’exercices respiratoires, d’étirements et d’élongations, (…) cette thérapie psycho-corporelle[45] permettait aux patients de récupérer l’énergie contenue dans les contractions musculo-tendineuses et, du coup, de ressentir l’émotions à l’origine de leur défense psychique et physique. [46] »

Outre ces pratiques, des éléments comme l’alimentation et le sport jouent également un rôle clé. Une alimentation équilibrée nourrit le corps de manière optimale et le protège du stress [47], tandis que la pratique régulière du sport permet de maintenir une bonne forme physique, de libérer des endorphines (les hormones du bien-être) et de soutenir la santé mentale.

Ces différentes thérapies et pratiques corporelles, en agissant de manière complémentaire, permettent de rétablir un équilibre global entre le corps, l’esprit et les émotions. Utilisées seules ou en combinaison, elles créent un parcours adapté et sur mesure pour « gai-rire ».

[42] Cerveau & Psycho – N°140, février 2022 – Ces huiles qui soignent le cerveau

[43] Étirement source d’énergie, Thierry Waymel (2007)

[44] Cerveau & Psycho – N°147, octobre 2022 – Yoga, la respiration qui nettoie le cerveau

[45] Végétothérapie, proposée par Wilhelm Reich, un élève de Sigmund Freud.

[46] La posture juste, Thierry Janssen

[47] Cerveau & Psycho – N°123, juillet-août 2020 -Le microbiote anti-stress

b) Thérapies psychiques

Les thérapies psychiques occupent une place essentielle dans la santé intégrative, en offrant des outils pour comprendre et transformer les schémas de pensée, les croyances limitantes et les comportements automatiques. Elles aident à traiter divers troubles émotionnels et psychologiques, tout en permettant d’accéder à un état de bien-être mental plus profond.

Ces thérapies se concentrent sur le travail de l’esprit, en utilisant différentes approches pour aider les individus à prendre conscience de leurs pensées, de leurs émotions, et à modifier les attitudes et les comportements qui nuisent à leur équilibre.

Quelques pistes à explorer – liste non-exhaustive :

  • Psychothérapie analytique :
    Basée sur l’exploration de l’inconscient, cette approche invite les individus à plonger dans leur histoire personnelle pour comprendre les sources de leurs troubles émotionnels et psychiques. Elle permet de dénouer des conflits internes souvent enfouis.
  • Programmation Neurolinguistique (PNL) :
    La PNL explore les mécanismes cognitifs et linguistiques qui influencent nos comportements et nos perceptions du monde. Cette méthode est utilisée pour améliorer la communication, le développement personnel et la gestion des émotions.
  • Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC) :
    La TCC aide à identifier et à transformer les pensées négatives et les comportements problématiques. En modifiant les schémas de pensée dysfonctionnels, cette thérapie permet de mieux gérer les situations stressantes et d’améliorer la qualité de vie.
  • Hypnothérapie [48] :
    En utilisant des états de relaxation profonde, l’hypnothérapie aide à accéder à des parties inconscientes de l’esprit, permettant ainsi de traiter des problèmes comme les phobies, les addictions ou encore le stress. Elle vise à modifier des comportements ou des croyances de manière plus rapide et ciblée.
les maladies inflammatoires de l'intestin

Extrait article du magazine Cerveau & Psycho - N°76, avril 2016, Les maladies inflammatoires de l'intestin

La santé intégrative offre un panel de possibilités pour accompagner les individus dans leur quête de bien-être. En combinant ces différentes approches avec la kinésiologie, il est possible de créer un parcours thérapeutique personnalisé, adapté aux besoins spécifiques de chaque individu. Cette approche holistique, en considérant l’être humain dans sa globalité, favorise un bien-être profond et durable, en rétablissant un équilibre harmonieux entre le corps et l’esprit.

Dans ces conditions, ne faudrait-il pas dès à présent, faciliter l’accès au bien-être, développer une culture de la prévention et de la prise en charge holistique de la santé ?

La mise en place de programmes éducatifs dès le plus jeune âge permettrait, par exemple, de développer une société plus attentive à la santé physique, mentale et émotionnelle. Cela encouragerait chacun à prendre soin de soi et à chercher de l’aide lorsque nécessaire.

[48] Cerveau & Psycho – N°153, avril 2023 – Pourquoi l’angoisse nous tord le ventre

V. Conclusion

Ce mémoire a exploré la relation entre les émotions et les troubles intestinaux. Les recherches théoriques et l’expérience en cabinet convergent : le corps exprime d’une manière ou d’une autre, toutes nos émotions refoulées.

La kinésiologie, grâce à son approche heuristique et systémique, offre un outil précieux pour libérer ces émotions et retrouver une harmonie intérieure.

Cette approche holistique invite à reconsidérer la place des émotions dans la médecine traditionnelle et à intégrer des pratiques complémentaires, dans la gestion des troubles somatiques.

Chaque individu porte en lui les ressources nécessaires pour se reconnecter à son être profond et ainsi avancer vers le mieux-être.

Une fleur

J’espère que ce mémoire pourra inspirer et apporter une meilleure compréhension des liens entre notre corps et notre esprit. Il est essentiel d’écouter les signaux subtils que notre corps envoie. En nous reconnectant à celui-ci, nous activons nos capacités d’autoguérison et favorisons un bien-être durable. C’est dans cette démarche d’écoute et de bienveillance envers soi-même que se dessine le chemin vers une vie plus épanouie.

Sachant tout cela, notre ventre n’a qu’à bien se tenir ! 😊

VI. Témoignages

Le plus précieux cadeau qu’un praticien puisse recevoir, est le témoignage de satisfaction de son client.

C’est pourquoi il me tient à cœur de vous en partager quelques-uns. Cela reflète également le travail de ces derniers mois au cabinet et est très important pour moi, car la séance ne s’arrête pas une fois la porte franchie.

Témoignages 1
Témoignages 2

VII. Remerciements

Je souhaite exprimer ma profonde gratitude envers toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, à l’aboutissement de ce travail. Tout d’abord, je remercie la vie elle-même pour les opportunités et les défis mis sur mon chemin, qui m’ont aidé à grandir et à me surpasser tout au long de ce parcours.

À mes enfants chéris, dont la joie de vivre et l’amour inconditionnel, illuminent mon quotidien et me donnent la force d’avancer. À mon conjoint, pour son soutien indéfectible, sa patience à toute épreuve et ses encouragements constants qui m’ont permis de persévérer.

Je tiens également à remercier tous les formateurs dont j’ai croisé la route au cours de mon apprentissage. Ils ont su éveiller ma curiosité et m’ont transmis avec passion leur savoir. Un merci tout particulier à l’équipe d’Infor’Ted, pour la qualité de l’enseignement et les précieux conseils reçus. À Thierry Waymel, directeur de l’école, dont la disponibilité et la pédagogie ont été d’une aide précieuse. À chaque étape, il a su prendre le temps de répondre avec bienveillance à mes questions et de m’éclairer lorsque j’avais besoin de mieux comprendre.

Un remerciement spécial à tous les kinésiologues qui m’ont suivi dans ma quête de mieux-être, mais également à tous ceux avec qui j’ai eu la chance d’apprendre, de pratiquer et dont les échanges enrichissants ont nourri mon expérience.

À mes amis, qui ont su m’accompagner, me soutenir et parfois me distraire au bon moment, merci du fond du cœur. À Karine, ma fidèle binôme qui a partagé avec moi tous les défis de ces deux dernières années, merci pour ta complicité sans faille. Nos nombreuses discussions, nos fous rires et nos moments de doute partagés ont forgé une amitié indéfectible.

Je souhaite également exprimer une profonde reconnaissance envers toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de se prêter au jeu et qui se sont ouvertes à moi lors de nos séances. Grâce à vous, j’ai pu me lancer, prendre de l’assurance et affiner mes compétences dans cette belle aventure.

Et enfin, un immense merci à tous les professionnels, qui aujourd’hui, me confient leurs patients ou leurs clients.

Audrey LAMPS

VIII. Bibliographie

Cours Infor’Ted « Savoir-Être et Savoir-Faire » – Géraldine Ostermann
Cours Infor’Ted – CX4
Cours Infor’Ted – Chakras
Cours Infor’Ted – Anatomie & Physiologie – Les viscères
Cours Infor’Ted TFH1
Manuel de cours – Organisation Cérébrale Optimale – Paul et Gail Dennison – Traduit et adapté de l’américain par Paul Landon
Cours Auranesis – Test musculaire et outil de base – TMOB
Cours Auranesis – Lecture Emotionnelle du Corps – LEC1

Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – Le ventre, miroir de nos angoisses
Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – L’enfance de la somatisation
Cerveau & Psycho – N°153, avril 2023- Pourquoi l’angoisse nous tord l’estomac
Cerveau & Psycho – N°109, avril 2019 – Votre enfance vous a-t-elle appris à culpabiliser
Cerveau & Psycho – N°140, février 2022 – Ces huiles qui soignent le cerveau
Cerveau & Psycho – N°147, octobre 2022 – Yoga, la respiration qui nettoie le cerveau
Cerveau & Psycho – N°123, juillet-août 2020 -Le microbiote anti-stress
Cerveau & Psycho – N°76, avril 2016 – Les maladies inflammatoires de l’intestin
Le cercle psy – N°21, juin/juillet/août 2016 – L’attachement en question

Le Charme discret de l’intestin – Giulia Enders (2014)
Décodage biologique des problèmes digestifs, Christian Flèche (2011)
La culpabilité, l’émotion qui tue !, Gilles Gandy (2013)
La Kinésiologie, une approche systémique Tome 01 – Thierry Waymel et Elodie Cabrera (2024)
La kinésiologie, une approche systémique – Tome 02 – Elodie Cabrera et Thierry Waymel (2024)
La symphonie des méridiens du corps, Dr Nadia Wolf (2020)
La posture juste, Thierry Janssen (2020)
Le grand livre de la synergologie, Philippe Turchet (2021)
Étirement source d’énergie, Thierry Waymel (2007)
Brain Gym Le mouvement clé de l’apprentissage (2ème édition), Paul Dennison (2010)

https://www.inserm.fr/c-est-quoi/une-info-a-digerer-cest-quoi-le-systeme-nerveux-enterique/
https://www.osteopathes.paris/osteopathe-a-paris-specialiste/douleurs-au-ventre/plexus-solaire/
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2745595-plexus-solaire-anatomie-definition-schema/
https://www.who.int/fr/about/governance/constitution

Vidéo explicative du cycle de Papez : https ://www.youtube.com/watch ?v=c3WEyBosPjY